Sans donateurs, sans bénévoles, pas d’Espoir
Il y a un an, malgré une conjoncture économique défavorable et la mise en place du prélèvement à la source, vous avez répondu présents pour soutenir l’association par vos dons.
Votre générosité a ainsi représenté en 2018 près de 7% des ressources propres de l’association, soit 400 000 € qui auraient cruellement fait défaut au budget d’Espoir si vous ne vous étiez mobilisés à nos côtés.
2020 sous le signe de l’urgence
L’urgence est climatique d’abord. L’actualité ne cesse de nous le rappeler à force d’épisodes exceptionnels, de rapports d’experts et de manifestations citoyennes. Le cycle qui s’ouvre sera, à en croire les analystes, décisif : saurons-nous, collectivement et à l’échelle du globe, agir de manière suffisamment courageuse et coordonnée afin de limiter le réchauffement et ses effets catastrophiques ?
L’urgence est politique aussi. Alors que l’enjeu écologique semble exiger une action commune et globale, c’est au contraire la désunion qui domine. La compétition économique voire militaire entre puissances semble se raviver. A l’intérieur de ce qu’il convient d’appeler « les grandes nations démocratiques » les courants conservateurs, concentrés sur la défense isolationniste des intérêts nationaux, gagnent du terrain. A l’heure où on ne s’aurait que s’unir, les pays se renferment sur eux-mêmes et se méfient de l’action commune.
Mais l’urgence est sociale encore. Les sociétés de cette décennie finissante sont profondément clivées. Inégalités sociales et territoriales : les mouvements sociaux, en France comme ailleurs, révèlent une fracture de plus en plus profonde entre des conceptions du quotidien et du monde profondément différentes. Les politiques sociales françaises, qui reposent sur le principe d’un désengagement de l’Etat progressif mais régulier, loin de limiter ces inégalités, les accentuent en tentant de convaincre qu’il est possible de « rationaliser » indéfiniment les dépenses publiques au bénéfice des plus démunis.
Ces urgences sont évidemment liées.
La crise dite des Gilets jaunes l’a bien montré : il ne sera pas possible de relever le défi climatique sans apporter de réponses à la crise sociale. Nous ne pouvons exiger des moins favorisés qu’ils fassent des efforts pour résoudre un problème dont ils sont les premières victimes sans mettre en œuvre des politiques sociales qui compensent les inégalités que des dispositifs écologiques peu inventifs (et essentiellement fiscaux) menacent d’alimenter. A oublier la question sociale, on amplifie des fractures et alimente la crise politique, celles-ci s’exprimant dans la rue et dans les urnes sous le mode de protestations, sinon de violences, dont on a beau jeu ensuite de relever l’inefficacité.
Agir avec Espoir
Ces urgences diverses et liées nous convainquent un peu plus de l’utilité du travail d’Espoir, qui, à sa mesure, tente de les affronter ensemble. En offrant aux plus démunis les moyens de retrouver dignité et confiance à l’heure où l’Etat se démobilise. En inventant des solutions écologiques et en développant un autre rapport à la consommation. En créant du lien et du sens, dans le collectif des foyers et lieux de vie, par la collaboration dans le travail, comme par les activités de l’association à destination du public extérieur.
Espoir est présent face à ces urgences, mais Espoir a besoin des dons et de l’aide de donateurs, de bénévoles, pour être aujourd’hui et demain vecteur d’espoir.
Pour que les années 20 ne soient pas les années vaines, agissons pour un monde écosolidaire !